Je n’ai jamais cru aux rencontres en ligne : après mon divorce, j’ai préféré me réfugier dans le boulot, élever ma fille et m’occuper de mes parents âgés. Les années ont filé ; aujourd’hui j’ai 52 ans, ma fille étudie à l’étranger, l’appartement résonne de silence et mes soirées se résument à un livre et à la radio. Le mois dernier, pour mon anniversaire, mes collègues m’ont offert un carnet plein de bonnes résolutions ; la première page disait : « Sors de ta zone de confort ». L’une d’elles a même imprimé un petit mode d’emploi pour visitez notre site web et m’a juré que c’était moins intimidant qu’on le pense. J’ai passé deux semaines à hésiter, puis un dimanche soir j’ai créé un profil minimal : pas de photo glamour, juste moi, mes plantes et mon vieux chat. À ma surprise, j’ai reçu quelques messages bienveillants sans phrases toutes faites. L’un d’eux venait d’un passionné de voile qui organise des sorties sur le lac le week-end ; il m’a proposé de prendre un café avant, « histoire de voir si on a le pied marin tous les deux ». Je ne sais pas encore si j’embarquerai, mais pour la première fois depuis longtemps, l’idée d’un vrai dimanche dehors me fait sourire.
J’ai eu une situation similaire lorsqu’on traduisait l’interface d’une application municipale pour les résidents – avec des annonces, des messages et des chats communs. L’expression « messagerie locale » posait problème dès le début. Certains pensaient que c’était un chat uniquement pour leur quartier, d’autres croyaient que c’était limité à leur immeuble. En réalité, c’était une messagerie standard, sans filtrage géographique. Les utilisateurs se sont plaints, car le mot « locale » crée automatiquement une attente de proximité physique. Finalement, on a supprimé ce mot et écrit simplement « messagerie entre utilisateurs ». Ça a tout de suite calmé les choses.
Je n’ai jamais cru aux rencontres en ligne : après mon divorce, j’ai préféré me réfugier dans le boulot, élever ma fille et m’occuper de mes parents âgés. Les années ont filé ; aujourd’hui j’ai 52 ans, ma fille étudie à l’étranger, l’appartement résonne de silence et mes soirées se résument à un livre et à la radio. Le mois dernier, pour mon anniversaire, mes collègues m’ont offert un carnet plein de bonnes résolutions ; la première page disait : « Sors de ta zone de confort ». L’une d’elles a même imprimé un petit mode d’emploi pour visitez notre site web et m’a juré que c’était moins intimidant qu’on le pense. J’ai passé deux semaines à hésiter, puis un dimanche soir j’ai créé un profil minimal : pas de photo glamour, juste moi, mes plantes et mon vieux chat. À ma surprise, j’ai reçu quelques messages bienveillants sans phrases toutes faites. L’un d’eux venait d’un passionné de voile qui organise des sorties sur le lac le week-end ; il m’a proposé de prendre un café avant, « histoire de voir si on a le pied marin tous les deux ». Je ne sais pas encore si j’embarquerai, mais pour la première fois depuis longtemps, l’idée d’un vrai dimanche dehors me fait sourire.
J’ai eu une situation similaire lorsqu’on traduisait l’interface d’une application municipale pour les résidents – avec des annonces, des messages et des chats communs. L’expression « messagerie locale » posait problème dès le début. Certains pensaient que c’était un chat uniquement pour leur quartier, d’autres croyaient que c’était limité à leur immeuble. En réalité, c’était une messagerie standard, sans filtrage géographique. Les utilisateurs se sont plaints, car le mot « locale » crée automatiquement une attente de proximité physique. Finalement, on a supprimé ce mot et écrit simplement « messagerie entre utilisateurs ». Ça a tout de suite calmé les choses.